Il est 2hr du matin sur le boulevard du Saint-Laurent, je viens de laisser mes copines aux bars, elles étaient toute accompagnés de leur Chums je me sentais de trop, aussi je n’aime pas restée jusqu’à la fermeture des clubs, ici les clubs ferment à 3h du matin, je m’arrête prendre un café avant de conduire, question de se réveiller un peu.
Je m’assois à côté d’une fenêtre pour que je puisse voir ces couples qui se font et se défont en une nuit, soudain un gars interrompe mes rêveries.
• Je peux m’asseoir
Je souris, et je l’y invite, sans dire un mot. Je me retourne vers ma fenêtre pour retrouver mon monde imaginaire, mais sans succès puisque le jeune homme voulait, en fait, discuter.
Essayons de nous concentrer sur ce qu’il dit, peut être que celui- là serait moins bête ou pourquoi ne pas le faire fuir ça serait marrant pour une fois.
• Qu’est ce que tu fais seule dans ce café, à moitié vide
Je souris, Il continue :
• Je vois que je te dérange, mais en entrant au café, tu as attiré mon attention, et je n’ai pas pu me retenir de m’inviter à ta table. Est-ce que tu attends quelqu’un?
• Non, je n’attends personne.
• Je peux –tu demander à quoi tu penses?
• À pas grand-chose.
• Je viens ici pour me Dessaouler avant de conduire, la nuit, la police est partout.
• Oui, oui, je sais, (
cette discussion ne mène nulle part)
• Tu es toute seule.
• (
Daah!!! Oui vu que je suis assise toute seule ,j’ai eu l’idée de lui dire que je me suis faite planté la par mon date mais je n’ai pas osé)
non je suis venue avec des amies, et ça me tentait plus, donc je me suis arrêtée ici pour un café avant de prendre le volant.
• Ah! Ok. On s’est pas présenté mon nom c’est Sam et Toi?
Mmm, il manque vraiment d’imagination, Et je commence à m’ennuyer, mais en même temps il dégage quelque chose de très intense, d’étrange,il a un accent séduisant, son parfum est un drôle de mélange de musc et de vanille. Des yeux pers qui séduisent plus que ses paroles, son sourire des lèvres à croquer. On dirait qu’il sent le sexe.
Je me penche vers lui et je lui ai chuchoté quelque chose à l’oreille. Et je m’éloignais avec le sourire tout en le fixant des yeux pour être sur de bien lire sa réaction.
En souhaitant que ça le fasse fuir.Surpris, bien sûr, mais ça lui a plu.
• Oh!! Oui!!! Vraiment!!!
J’acquiesce avec un sourireOn ne s’était plus dit un mot. Donc, je retourne à mon spectacle, les gens qui marchent sous cette fines pluie qui commence, les couples qui se font et se défont, puis là, Il se lève, c’est bon il a pris la fuite.
Il s’est dirigé vers le comptoir pour faire une commande, j’en profite pour mieux le déshabillé du regard, une chemise blanche à la Gino, ajusté qui laisse paraître ses épaules large, ses Jeans, des Parasucos, mmm, j’aime bien ces pantalons sa moules bien, les fesses bien rondes, et un devant pas mal du tout, très intéressant même. Je commence à avoir chaud.
Un verre d’eau vite.
Il revient plateau en main. Oh! Je suis étonnée, Il ne lâche pas. Attendez mon étonnement ne s’arrête pas à là.
Il m’amène un Café et un gâteau pour moi , (
Il fait quoi là, je ne comprends pas je lui ai rien demandé, j’ai oublié de préciser qu’au canada, chacun paie pour sa gueule même si on est en couple, c’est comme ca).
• Merci,
• C’est tout ce qu’ils leur restent.
• Merci, Mais tu n’aurais pas dû, sincèrement.
• Je ne voulais pas manger tout seul (
Il sourit, puis moi mon imagination était déjà entrains déguster ses lèvres. Fuck Redescend sur terre)
La tarte est lamentable et le café est un réchaud.
pfffLe café commence à se remplir et les bars qui se vident.
Soudain, il me prend la main.
• Suis- moi.
Il me traîne dans les toilettes pour handicapés. Il met une affiche ‘’Hors Service’’ ferme la porte,
je me suis prise à mon propre jeu. Là, il faut assurer, trop tard pour reculer. J’éteins les lumières, je m’approche, il me serre contre lui, m’embrasse longuement goût de Cherry puis il me fait pivoter, me colle au mur s’assurant que mes mains sont bien étendues.
Avec son pied il écarta mes jambes, je sens tout son corps derrière moi, il m’enlace, glisse ses mains sur mon corps comme s’il cherchait quelque chose, il remonte ma robe, me carresse le bas du dos et enlève ma ti-culotte.
Il ramassa mes cheveux pour atteindre mon cou, puis je sentis ses lèvres frôlés ma peau ensuite sa langue qu’il glissa derrière mon oreille puis des frissons ont longés mon corps, tout mes sens se sont réveillés spontanément, il s’agenouilla doucement tout en effleurant ma poitrine, qui était toute oui, mon ventre ses mains m’enveloppaient, et là, je sentis ses doigts puis sa langue humide entre mes jambes, Il savait ce qu’il faisait et il le faisait bien, en fait c’était la première personne que je n’avais pas besoin de guider.
Tellement, que même des mois après j’aurais de la misère à tout décrire. Je me dis surement que c’est l’effet de l’Alcool, mais c’était si bon que je n’en oublierai pas la sensation.Ah! Ma respiration était lente, lente et sourde, il ne faut pas que quelqu’un m’entende, ou soupçonne ce qui se passe, Je finis par me laisser transporter par mon plaisir.
Il se relève doucement, Il m’embrassa le long de mon dos jusqu’à mon cou, c’était le temps qu’il lui fallait pour se libérer de ses jeans.
Et cette fois- ci, il me prend pour de bon, C’était profond et intense, à peine j’arrivais à me retenir de ne pas crier, ma respiration suivait son rythme long et profond, d’autre fois saccadé et soutenu,une main sur ma hanche et l'autre qui retenait ma main, avec l'autre main, je la libérai pour le serrer contre moi, et une odeur suspendue de sueur de deux corps moulés l’un dans l’autre.
Je me sentais comme une fille de joie, qui ne contrôlait plus rien. Soumise aux désirs de l’autre, n’être que la spectatrice de ses émotions, Avoir du plaisir sans amour. Être dépossédée de tout pouvoir et en jouir et vivre sa passion sans obligation.
Il me murmura quelque chose à l’oreille mais je ne m’en souviens plus c’était quoi, on s’embrassa et on atteignit le summum de l’extase presque en même moment.
(Ne me regardez pas comme ça. si, si c’est possible)Il me retourna m’embrassa une autre fois,
ah! Un gars qui embrasse bien c’est rare par les temps qui coure, il voulait dire quelque chose je l’en empêcha avec un bec sur ses lèvres et shhhh!! , pas besoin de gâcher ce moment.
Je rallume l’Ostie de lumière à M$rde, retour, à la réalité. C’est dur, je viens de vivre un moment rarissime, mais je ne suis pas dans ma Salle de Bain, allez une toilette s’impose et vite.
Je lui fais signe que je sors en premier et qu’il me rejoint après.
Je retrouve ma table,
Réfléchis une seconde, puis j’ai pris un napkin en guise de papier et à l’aide de mon rouge à lèvre, je lui ai laissé un MERCI, et je quitte le café, sous la pluie sans me retourner, et comme cela je suis revenue à ma première rêverie les couples qui se font et se défont sous cette pluie.
Ce fût la dernière fois que je mis les pieds dans ce café, ou personne n’a rien remarqué du moins je continue à bien vouloir le croire.