mardi 4 août 2009

Jeux de langue & co...


Pourquoi l’idée « d’avaler » nous fait ravaler péniblement notre salive ??...
Le sperme : fluide organique expulsé du corps lors de l’éjaculation contenant des éléments extrêmement nourriciers tels que protéines, vitamines (C et B12), sels minéraux (calcium, magnésium, phosphore, potassium et zinc), et sucres (fructose et sorbitol)… Dixit Sssi Google…

Comment, Mesdames, un cocktail aussi protéiné et sucré à volonté peut rebuter vos papilles ???..

Fermons les yeux deux petites minutes et pensons à notre dernier bon cunni…, mmmiaaamm…ca risque de prendre des heures… n’est-il pas bon de sentir sa chatte léchée et mordillée, aspirée et inspirée, sucée et suçotée, broutée et bouffée, … pensez à tous ces muscles qui se contractent libérant cette chaleur indescriptible, pensez à ce déhanché déchaîné que même les soirées folles de Kathy Guetta ne saurait vous arracher…

Ca dégouline …

Alors essayez d’imaginer ce que votre bouche - qui va et vient -, vos lèvres - qui pressent son gland, votre langue humide et chaude – qui parcourt nonchalamment toute la splendeur de son érection, vos mains - qui caressent ses couilles et accompagnent votre bouche-, peuvent faire à votre partenaire…

Tailler une bonne pipe à son partenaire est une chose, mais boire directement à la source en est une autre !!!…

Des images me reviennent…un corps chaud, un organe bien tendu, une respiration haletante, des muscles frémissants…moi déjà au 7e ciel après un corps à corps sans merci...
Je la prends dans ma bouche, elle est dure mais tellement docile… je la caresse, la lèche, la suce, mes mains s’activent, serrent et desserrent…elle commence à vibrer …

Je me noie dans ma mouille …

J’adoore ces petites oscillations dans ma bouche …

Il « vient » ; il atteint le firmament de l’extase, il tremble sous mes mains et dans ma bouche …son corps tremble, il gémit….

Je maintiens son pieux dans ma bouche, et j’avale… je ne perds aucune goutte de son précieux breuvage…

J’aime son goût aigre - doux …

Je continue à lécher, sucer et aspirer…il gémit …

Je jouis une deuxième fois…


So, pourquoi nous priver, Mesdames, de tels plaisirs, pourquoi nous priver de ces images qui hantent nos nuits de grande solitude, pourquoi priver Nos Hommes de telles gâteries, …Pourquoi Nous priver d’un deuxième orgasme ???!!!!…

AVALONS !!!!…
Volage internationale

vendredi 31 juillet 2009

sans toi... ma vie n'a aucun réseau!!!



l'année a été dure, le boulot monstre... beaucoup de satisfaction wé mais ma vie perso en a vachement pâti... mon gosse a presque passé toute l'année entre la maison de son père et celle de mes vieux et moi j'en ai ras le cul de la bouffe au resto... moi qui déteste les sauces dégoulinantes, je rêve de baigner dans une marmite de mer9a à en avoir le cholestérol sur la rétine! je veux dégueuler du gras, roter gras, péter gras.. sourire gras non, je passe...

les vacances s'imposaient à mes 30aines... ce n'est certainement pas la ménopause à ma porte mais avec mes ovules qui passent y a mes os qui trépassent, faut le dire... j'ai plus l'énergie de mes 20 ans, je veille plus à 5h pour bosser à 8, je dors plus sans slip pour éviter les spasmes du lendemain et je supporte plus l'altitude de mes ex talons de 18 cm même si je le cul qui rebondit toujours assez ferme: ça aussi faut le dire!!

en écoutant le conseil "avisé" du petit merdeux fraîchement diplômé qui croit peut être pouvoir me remplacer si je déguerpis, je me trouve une maison d'hôtes fort sympatique à Mir left: bon plan, cadre génial, super bonne bouffe avec même des stages de cuisine (pas pour moi) et un tas d'activités sportives surf,pêche, parapente, plongée... avec un peu de chance j'aurai matière à mater pendant que je lézarde! du sport, moi? vous voulez rire??

le petit merdeux a tapé fort!

- le mieux c'est d'y aller sans rien emporter, ni PC, ni cellulaire.. rien! c'est le paradis quoi!

bien sûr merdeux... pour toi ça le sera...

mais il avait raison... je devais déconnecter complètement! et puis ça lui servirait de leçon de gérer seul le boss... je suis sure que lui même m'appellerait dans les 24 h.

- tu sais quoi? tu as raison!

le problème quand je décide un truc, moi, c'est que je le fais.

tenir 6 jours dans un coin sans portable ni pc, ça serait un exploit mais surtout une cure...j'ai donc pris mon maillot, qq vêtements, MES TONGS!!!! et un vernis à ongle! depuis que je stresse au boulot, le moment vernis est devenu tellement sacré pour faire le vide, que c'en est devenu compulsif! suis devenue pro du bijou d'ongle, c'est bien... mais dernièrement je ne peux plus voir des ongles sans imaginer la couleur et la déco qui leur correspondraient le plus... même que j'ai proposé une base à mon boss une fois... depuis il laisse pousser sa barbe pour me faire prendre conscience de sa virilité...

3 bouquins aussi profonds que possible: les 2 briget jones et une BD manga érotique... faut bien se cul-tiver sans se tuer quand même...

bref, j'ai passé deux jours magnifiques où le son des vagues berçaient mes siestes et des rires éloignés me confirmaient que j'étais au paradis comme sur les pubs de lentilles de contact... ou de boissons gazeuses... ou de chemises hawaïennes... ou de vernis à ongle nivéa...

à la lecture du deuxième Brigit Jones, j'en pouvais plus de ce réflexe: à chaque fois que je lisais un passage hilarant, j'avais envie de sauter prendre mon sur mon gsm pour le lire aux filles!

du calme charme! 6 jours et tu récupères ton maudit engin... t'as bien fait de le laisser à la maison, sinon tu passerais toute la journée à pianoter... c'est vrai que bébé me manque aussi, mais il est avec son papa et il doit s'amuser avec son poussin de demi-frère... puis ça fait du bien de s'ennuyer un peu et d'avoir les mains libres, je devrais bien leur trouver une fonction similaire... mais pas en publique...

le 3ème jour, je commençais à m'habituer. sans parler d'un groupe d'Apollons qui s'essayaient à tous les sports pour le plaisir de Madame! un décor sorti de films: 5 mecs sculptés blonds et bruns avec 2,3 petites minettes en bikini qui changeaient chaque jour... avec des doigts très bien vernis.. pardon..

et PAF! mon transat renversé par le choc, mon coeur qui palpite, mes yeux qui n'en reviennent pas!!!!!!

un Apollon sur moi, sous un soleil ardent, sur du sable blanc...

BESOIN D'MMS!!!

(ses ongles sont desséchés... probablement l'eau de mer...)

à suivre...

vendredi 24 juillet 2009

Les couples qui se font et se défont





Il est 2hr du matin sur le boulevard du Saint-Laurent, je viens de laisser mes copines aux bars, elles étaient toute accompagnés de leur Chums je me sentais de trop, aussi je n’aime pas restée jusqu’à la fermeture des clubs, ici les clubs ferment à 3h du matin, je m’arrête prendre un café avant de conduire, question de se réveiller un peu.

Je m’assois à côté d’une fenêtre pour que je puisse voir ces couples qui se font et se défont en une nuit, soudain un gars interrompe mes rêveries.

• Je peux m’asseoir

Je souris, et je l’y invite, sans dire un mot.

Je me retourne vers ma fenêtre pour retrouver mon monde imaginaire, mais sans succès puisque le jeune homme voulait, en fait, discuter.

Essayons de nous concentrer sur ce qu’il dit, peut être que celui- là serait moins bête ou pourquoi ne pas le faire fuir ça serait marrant pour une fois.

• Qu’est ce que tu fais seule dans ce café, à moitié vide

Je souris, Il continue :

• Je vois que je te dérange, mais en entrant au café, tu as attiré mon attention, et je n’ai pas pu me retenir de m’inviter à ta table. Est-ce que tu attends quelqu’un?

• Non, je n’attends personne.

• Je peux –tu demander à quoi tu penses?

• À pas grand-chose.

• Je viens ici pour me Dessaouler avant de conduire, la nuit, la police est partout.

• Oui, oui, je sais, (cette discussion ne mène nulle part)

• Tu es toute seule.

• (Daah!!! Oui vu que je suis assise toute seule ,j’ai eu l’idée de lui dire que je me suis faite planté la par mon date mais je n’ai pas osé)
non je suis venue avec des amies, et ça me tentait plus, donc je me suis arrêtée ici pour un café avant de prendre le volant.

• Ah! Ok. On s’est pas présenté mon nom c’est Sam et Toi?

Mmm, il manque vraiment d’imagination, Et je commence à m’ennuyer, mais en même temps il dégage quelque chose de très intense, d’étrange,il a un accent séduisant, son parfum est un drôle de mélange de musc et de vanille. Des yeux pers qui séduisent plus que ses paroles, son sourire des lèvres à croquer. On dirait qu’il sent le sexe.

Je me penche vers lui et je lui ai chuchoté quelque chose à l’oreille.

Et je m’éloignais avec le sourire tout en le fixant des yeux pour être sur de bien lire sa réaction.
En souhaitant que ça le fasse fuir.

Surpris, bien sûr, mais ça lui a plu.

• Oh!! Oui!!! Vraiment!!!

J’acquiesce avec un sourire

On ne s’était plus dit un mot. Donc, je retourne à mon spectacle, les gens qui marchent sous cette fines pluie qui commence, les couples qui se font et se défont, puis là, Il se lève, c’est bon il a pris la fuite.

Il s’est dirigé vers le comptoir pour faire une commande, j’en profite pour mieux le déshabillé du regard, une chemise blanche à la Gino, ajusté qui laisse paraître ses épaules large, ses Jeans, des Parasucos, mmm, j’aime bien ces pantalons sa moules bien, les fesses bien rondes, et un devant pas mal du tout, très intéressant même. Je commence à avoir chaud. Un verre d’eau vite.


Il revient plateau en main. Oh! Je suis étonnée, Il ne lâche pas. Attendez mon étonnement ne s’arrête pas à là.

Il m’amène un Café et un gâteau pour moi , (Il fait quoi là, je ne comprends pas je lui ai rien demandé, j’ai oublié de préciser qu’au canada, chacun paie pour sa gueule même si on est en couple, c’est comme ca).

• Merci,

• C’est tout ce qu’ils leur restent.

• Merci, Mais tu n’aurais pas dû, sincèrement.

• Je ne voulais pas manger tout seul (Il sourit, puis moi mon imagination était déjà entrains déguster ses lèvres. Fuck Redescend sur terre)

La tarte est lamentable et le café est un réchaud. pfff

Le café commence à se remplir et les bars qui se vident.

Soudain, il me prend la main.

• Suis- moi.

Il me traîne dans les toilettes pour handicapés. Il met une affiche ‘’Hors Service’’ ferme la porte, je me suis prise à mon propre jeu. Là, il faut assurer, trop tard pour reculer.

J’éteins les lumières, je m’approche, il me serre contre lui, m’embrasse longuement goût de Cherry puis il me fait pivoter, me colle au mur s’assurant que mes mains sont bien étendues.

Avec son pied il écarta mes jambes, je sens tout son corps derrière moi, il m’enlace, glisse ses mains sur mon corps comme s’il cherchait quelque chose, il remonte ma robe, me carresse le bas du dos et enlève ma ti-culotte.

Il ramassa mes cheveux pour atteindre mon cou, puis je sentis ses lèvres frôlés ma peau ensuite sa langue qu’il glissa derrière mon oreille puis des frissons ont longés mon corps, tout mes sens se sont réveillés spontanément, il s’agenouilla doucement tout en effleurant ma poitrine, qui était toute oui, mon ventre ses mains m’enveloppaient, et là, je sentis ses doigts puis sa langue humide entre mes jambes, Il savait ce qu’il faisait et il le faisait bien, en fait c’était la première personne que je n’avais pas besoin de guider.
Tellement, que même des mois après j’aurais de la misère à tout décrire. Je me dis surement que c’est l’effet de l’Alcool, mais c’était si bon que je n’en oublierai pas la sensation.

Ah! Ma respiration était lente, lente et sourde, il ne faut pas que quelqu’un m’entende, ou soupçonne ce qui se passe, Je finis par me laisser transporter par mon plaisir.

Il se relève doucement, Il m’embrassa le long de mon dos jusqu’à mon cou, c’était le temps qu’il lui fallait pour se libérer de ses jeans.

Et cette fois- ci, il me prend pour de bon, C’était profond et intense, à peine j’arrivais à me retenir de ne pas crier, ma respiration suivait son rythme long et profond, d’autre fois saccadé et soutenu,une main sur ma hanche et l'autre qui retenait ma main, avec l'autre main, je la libérai pour le serrer contre moi, et une odeur suspendue de sueur de deux corps moulés l’un dans l’autre.


Je me sentais comme une fille de joie, qui ne contrôlait plus rien. Soumise aux désirs de l’autre, n’être que la spectatrice de ses émotions, Avoir du plaisir sans amour. Être dépossédée de tout pouvoir et en jouir et vivre sa passion sans obligation.


Il me murmura quelque chose à l’oreille mais je ne m’en souviens plus c’était quoi, on s’embrassa et on atteignit le summum de l’extase presque en même moment. (Ne me regardez pas comme ça. si, si c’est possible)

Il me retourna m’embrassa une autre fois, ah! Un gars qui embrasse bien c’est rare par les temps qui coure, il voulait dire quelque chose je l’en empêcha avec un bec sur ses lèvres et shhhh!! , pas besoin de gâcher ce moment.

Je rallume l’Ostie de lumière à M$rde, retour, à la réalité. C’est dur, je viens de vivre un moment rarissime, mais je ne suis pas dans ma Salle de Bain, allez une toilette s’impose et vite.

Je lui fais signe que je sors en premier et qu’il me rejoint après.

Je retrouve ma table, Réfléchis une seconde, puis j’ai pris un napkin en guise de papier et à l’aide de mon rouge à lèvre, je lui ai laissé un MERCI, et je quitte le café, sous la pluie sans me retourner, et comme cela je suis revenue à ma première rêverie les couples qui se font et se défont sous cette pluie.

Ce fût la dernière fois que je mis les pieds dans ce café, ou personne n’a rien remarqué du moins je continue à bien vouloir le croire.

dimanche 19 juillet 2009

Au Final



Nous voilà devant son immeuble, la place est sympa.

• Bon, Et voilà. Bonne nuit ou Bon matin.
• You don’t want to come.
• I don’t think, it’s not a good idea.
• (Il sourit), and what bad in that.

Il ose, Franchement, Il a une copine merde.

• Euh! Tu n’as pas changé, toujours le même, tu as une copine, non.
• Et bien, Elle n’a pas besoin de savoir, tu sais.

Ce qu’il me tue c’est qu’il est franc jeux. Et il en rajoute :

• Tu n’es plus la même fille timide, très carré et tu m’impressionne avec tes idées et tu es devenue indépendante

(ouais les flatteries ça aide pas, et en même temps, je suis célibataire et j’ai envie de lui. Mais non par principe quand même)

• Mais non. Ca sera pour une prochaine fois, quand tu serais plus libre.
• Comme tu veux. But don’t think too much.

Il s’approche pour les derniers becs de salutation, au lieu de ça j’ai eu droit à la totale, alors là, je perds le contrôle, il glisse sa main derrière mon dos, et je ne sais pas comment je me suis retrouvée sur lui. Sans avoir cessé de l’embrasser, des baisers enflammés, comme lui seul en est capable.
Expédié du passé. l'espace temps disparut.

• J’ai presque oublié comment tu embrassais si bien.
Je rougis. Cherche une solution, vite, vite, avant le non- retour. Je suis dans une drôle de posture pour réfléchir c’était déjà trop tard. Il ne me donna pas le temps de le repousser. Il était déjà rendue à me déshabiller. Je reprends mon souffle.

• Wait wait, we’re not gonna do that here.
• Donc tu montes.
• No, I’m leaving.

jeudi 16 juillet 2009

La Rencontre



j’ai décidé de continuer, qui ne risque rien n’a rien, pendant tout le chemin, je me suis rappelée, comment on s’est rencontré à quoi il ressemblait, je me demandais s’il a changé ou pas. Là, il y a une place juste en face du café, au moins un bon côté aux sorties tardives.

Je sors, Faillis me casser les dents en sortant j’ai oublié d’enlever la ceinture. Une chance que je n’ai pas mis mes souliers à talon. Maladroite que je suis.
Les clefs sont dans mes mains, la voiture est fermée, je n’ai pas oublié les phares. Good! Ouff!! Let’s take a deep breath, respires- expires. Là, je suis prête.
J’ouvre la porte du café, les lumières sont tamisées très subjectives, des sofas tout au tour au couleur chaude, des petites tables, et quelque chaises rustiques. Des Albums et poèmes habillent les murs, ce n’est vraiment pas un café c’est un bistro, il y a une odeur très intrigante qui rempli l’atmosphère.

Je scrute tout au tour il y a quelques couples assis, des habitués et au fond assis sur un Fauteuil, Ce trouve le but de mon déplacement.
Le voilà, assis avec assurance, un livre en main, Il ressemble vaguement aux souvenirs que j’ai de lui, il a changé et ça se voit.

Je m’approche, je fige debout à côté de la table, Il baisse son livre. Il sourit, (Yeah! C’est lui). Il se lève :

- Hey hey! Salut, Enfin.
- Je sais, je suis en retard, excuses moi. Sortir du lit à une heure du matin, ce n’est pas quelque chose que je fais très souvent.
- Well, you’re here that’s the goal.

Putain sa voix, j’ai oublié le son de sa voix, Wow, maintenant, je n’ai pas seulement des frissons qui traverse le long du corps mais j’ai le ventre noué.
Je prends place, je suis intimidée, tout le passé refait surface comme si c’était hier.


- Wow, you change, you look amazing.
- Merci, merci, tes cheveux, ca te va à merveille, ca fait longtemps que tu les as coupés.
- Merci, je vais finir par m’habituer, ca fait quelque semaine déjà. Ma copine a fini par me convaincre.

Douche froide, je l’ai oublié celle- là.

- Elle t’a convaincue. Impressionnant.
C’est du solide, alors.
- C’est une bonne fille, I like her. Tu as beaucoup changé de la jeune fille qui sort de l’adolescence, à une Belle, Séduisante femme.
- Merci, (on va continuer longtemps à se flatter dans le sens du poil), bon quoi de neuf?
Comment ça se fait que tu es de retour. Je croyais que tu ne voulais plus rien savoir de Montréal.
- just get tired, I guess. et en plus j’ai des trucs à régler, depuis la mort de mon père, you know, j’avais laissé mes affaires chez mon frère puis là, il voulait que je revienne pour prendre soin de tout ça.

La discussion avancée et je plongeai plus dans le passé, imaginant ses lèvres encore une fois sur les miennes, ses mains qui me prenaient comme si j’étais fragile.
Il parlait, parlait me raconter tout ses voyages et ses rencontres. Puis d’un coup il s’arrête et là, je sens ses yeux qui me déshabillent, l’atmosphère devient intense, on pouvait carrément sentir nos respirations. Il faut que je trouve une solution pour sortir de cette intensité.

- Je vais aller fumer, et faire une commande, j’ai faim. Tu veux quelque chose.
- Non, merci, I’m Ok.
- Ok,
( Je me lève, il prend ma main
- You don’t have to do this.
Et il me tire vers lui, et avant que je me rende compte, il m’embrassait.)


Non ça ne s’est pas passé comme ça,
Je me lève, il prend effectivement ma main. Et il me dit: “I’m happy to see you again”. Je souris. Et je prends la fuite.

Je fais ma commande et je me dirige vers la porte, Bon dieu, Bon dieu, qu’est ce qui se passe
J’ouvre mon paquet, putain j’ai oublié mon feu. Et Merde, pas question de rentrer toute suite. La porte s’ouvre. Oh! Non, non, pas là.

Oufff!! Juste un autre fumeur.

Ah je vais pouvoir allumer ma cigarette. Qu’est ce qui me prend. Calmes- toi! Il est plus à toi passes à autre chose.
Je rentre, je me ressaisis. Je prends ma commande ce n’est pas quelque chose mais j’ai faim.

Il ne m’aide pas, il est entrains de me scruter à la loupe.

- Qu’est ce que tu regardes.
- Rien, ca fait juste longtemps. Puis voilà.
- J’ai changé tant que ça?
- Oui, ça t’étonne.

Je décide de rentrer chez moi aussi vite que le sandwich finit.

- Je vais rentrer, il est tard. Puis je dois me réveiller tôt.
- Ok, ok. Avec son sourire qui veut dire pas besoin de te justifier.

Merde, il sent que je suis dans tous mes états.

En sortant, comme une conne, ou par habitude, je dis :
- Tu veux que je te dépose.
- Ah! Why not?
Ouais, Why not? Stupide, Vraiment stupide. Qu’est ce qui me prend.

mercredi 15 juillet 2009

A Ghost


Après une longue semaine de travail et une soirée arrosée entre amis, je ne voulais pas retrouver mon lit si vite, pourquoi pas continué la soirée sur le net.
Me voilà, connectée sur fb, MSN, Yahoo, myspace, tout le kit, je naviguais sur la toile, quand une fenêtre à juste pop up. Fb, friend request. Oh! Who find me, Ohh non, Surprise sur une prise, une vieille connaissance de plus de 10ans qui fait surface. J’ajoute ou pas, Rien à perdre pourquoi pas? Ah! Misère de misère connectée en plus. Et une fenêtre de fb pop up.

- Salut
- Comment ça va?
- :) toujours ce fameux Ça va, on dirait une réceptionniste, I remember that, je vais bien, qu’est ce que tu deviens?
Je lisais ça puis les frissons parcouraient mon bas du dos, une histoire qui n’a jamais su finir,
Pendant un laps de temps je me suis revue dans mon passé.
- Tellement de chose se sont passés pendant ses 10ans. (puis la je raconte tout, quitter le nid familial, mes aventures, mes études) et toi?
- Beaucoup de chose, u know, I change a lot, travelling, new stories, spirituality; I grow up but I still have a lot of thing to get done.
- Wow, beaucoup de chose, mais au final, toujours célibataire, coureur de jupon, like u use to be.
- Lol. J’aime les femmes, tu ne peux pas m’en vouloir pour cela. mais oui, Il y a quelqu’un dans ma vie, rien de très sérieux

Ouff, douche froide. Grrr!! Mais il faut rien laisser paraitre

- Cool, d’entendre tout ca. Quand est ce que j’aurais la chance de te voir.
- Well, now if u want. In my place.
- Au final, tu ne changerais jamais.
- Lol, I’m serious.
- Il est déjà 1h am.
- What it’s too late for u.
- Pas vraiment, mais on pourrait prendre un café quelque part. au lieu de chez toi. (la crainte de se voir entre 4 murs, n’est pas très rassurante)
- Well, as u wich. There is a small café around the metro Laurier, do we meet there in an hour.
- Ok (qu’est ce que je viens de dire, putain, je suis folle, a quoi je m’attends)

Tout se passe si vite dans ma tête, je veux faire une bonne impression, non, je veux lui montrer que j’ai réussie et de lui faire regretter son départ sans prévenir. Avant tout ça je vérifie sur son profil defb tout les événements intéressant sur lui, rien, pas de photo de lui, juste des photos de voyages, ses intérêts rien de très particulier. Bon!
Quoi mettre ? Sort la gardes robe. Une heure c’est pas assez.. Qu’est ce qui me prend. But in same time let’s have some fun. Why not?

Je finis par choisir, un Jeans, il est 1h du mat, un chandail juste parfait pour l’occasion, purple pour aller avec mon teint, V-neck pour suggérer , ajusté pour montrer que j’ai perdu beaucoup de poids en 10ans. Make-up, Il faut cacher les cernes dû à ma buverie, un peu de fard aux yeux pour les rendre plus irrésistible. Pour finir, snickers ou soulier à talon, puis merde, je veux être confortable. Bon je suis prête, je sors, Fuck, j’ai oublié le bracelet.
Ok, Ok, on se calme, oufffff, là, je suis prête. Les clés, le sac, la veste. Je sors.
Une fois dans la voiture, j’ai eu une envie de faire marche arrière, Qu’est ce que je fous, ça fait 10ans, passes à autre chose, mais en même temps j’ai rien à perdre. Why not?

Eufff, je retourne ou pas là?

samedi 11 juillet 2009

Au bonheur de Martini


Le bonheur fait peur. En grande fille, j’ai appris à gérer les agréments quotidiens les accidents de parcours les crashs en plein vol les petits chagrins et même les grandes détresses… mais je ne sais pas encore gérer le bonheur.

C’est que le bonheur est inespéré inattendu incertain imprévisible et fragile. Aussi ce qui est bien agaçant avec le bonheur, c’est qu’on se sentirait presque coupable quand on voit la misère du monde.
Et donc je me retrouve dans un tourbillon de sentiments étranges contradictoires et même intrigants : je suis heureuse, et j’ai à la fois peur et honte de mon bonheur, ce qui ne m’empêche pas de le consommer sans modération.
Mon bonheur a 35 ans et s’appelle Mehdi. Rencontré dans une soirée d’anniversaire chez un collègue. « QI » à la hauteur de mes exigences, « Q » tout aussi satisfaisant, et un « CV » imposant. Pas marié, pas macho, pas gay, pas en instance de divorce, ne vit plus chez « papa et maman », pas d’ « ex » hystérique et omniprésente, pas de problème d’argent, est bien Barraqué, monté comme un âne, et il aime ça…enfin RIEN qui cloche ! vous le croyez, vous ?


Moi, je n’y crois pas. C’est juste trop parfait, trop beau, trop… tout !


Enfin, jusque là, parce qu’il y’a eu du nouveau. Je vous en parlerais la prochaine fois, et je m’en vais de se pas, arrêter de cogiter et me contenter de consommer.